/ 1 \ ¤ Qu'est ce que la violence ? ¤ / * \
- meliusnosti
- 26 févr. 2021
- 2 min de lecture
VIOLENCES CYCLIQUES - Cycle 1 : l'accumulation des tensions.
L’auteur abordera régulièrement ce qui lui pèse, il sera irritable. Il se peut aussi, qu’il ne donne pas d’explication claire à son irritabilité. Une ex compagne qui l’a fait souffrir, un travail trop stressant, une maison pas assez adaptée pour ses besoins, les enfants qui font trop de bruits.
Cette étape peut prendre plusieurs formes. Elle peut durer des mois, puis se raccourcir avec le temps. L’auteur(e) utilisera alors différentes techniques que nous aborderons ensuite telles que le langage subliminal ou les injonctions paradoxales.
Le vocabulaire de l’auteur n’est pas nécessairement violent. Un regard insistant accompagnant la phrase : « c’est dingue ce qu’ils font du bruit ces enfants » ou « tu vois, moi quand tu dors je réussi à garder le petit silencieux pour que tu te reposes ». Un silence après une question de la victime. Un soupir…
L’accumulation des tensions se trouve dans les intentions que perçoit la victime sans les ressentir forcément. Dans la répétition des phrases, gestes, mots ou silences utilisés qui, au fur et à mesure du temps, prendront la forme de menaces. La victime s’interroge alors : « qu’ai-je fait pour provoquer ce phénomène ? ».
Puis un nouveau sujet va voir le jour, puis un de plus. Sans que ceux-ci ne soient forcément nommés.
Ceci jusqu'à ce qu’un détail permette à la crise d’exploser.
Dans cette étape, la victime reconnaît les mises en garde, les menaces. Ce sont parfois des mots, qui ne sont prononcés que dans ces moments. Des gestes. Des comportements. Un raclement de gorge, des portes qui se ferment plus bruyamment, des départs du domicile plus régulier, des retours au domicile à des horaires inhabituels…
La victime à alors tendance à se sentir observée, jugée. Elle est attentive à ses propres gestes, ses propres mots, ses actes, ses pensées même. Et plus elle y est attentive, plus l’auteur(e) les remettra en question. De sorte à ce que la victime ait la sensation de perdre tout contrôle sur son existence et son quotidien.
La victime cherchera par tous les moyens à satisfaire l’auteur(e), à apaiser la tension naissante.
Si la victime tente de briser la glace, l’auteur(e) niera les faits, invoquant la création de l’esprit de la victime. Cette dernière s’invente des problèmes où il n’y en a pas. De quoi maintenir le sentiment de responsabilité de la victime, selon lui ...

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